« Rester en colère, c’est comme saisir un charbon ardent avec l’intention de le jeter sur quelqu’un ; c’est vous qui vous brûlez. » Bouddha
Et si la colère était bonne conseillère ?
La colère peut être dirigée contre nous, contre les autres, contre une situation vécue. Elle n’est pas le problème en soi c’est en réalité une réaction noble qui a sa place dans le panel des autres émotions que l’humain peut ressentir. Même si nous avons appris dès notre enfance à la refouler, car elle est mal vu, nous met mal à l’aise, elle dérange… et est donc inacceptable en société.
Comme les autres émotions la colère est aussi utile car elle nous délivre un message ; un besoin. Si son carburant est l’amour c’est une énergie très puissante, protectrice (protéger son unicité), créatrice (trouver des solutions), constructive (impulsion à l’action). A l’inverse si notre égo garde le contrôle et qu’ainsi l’orgueil devient le moteur de notre but, alors la colère devient problématique car non constructive, elle nous éloigne des autres, nous ronge et finit par nous détruire de l’intérieur. Elle peut nous rendre malade sur le plan physique et/ou mental.
Lorsqu’on se met en colère notre corps reçoit un shoot de cortisol, elle devient à ce moment-là un véritable poison. A l’origine, la finalité de cette hormone fabriquée par notre organisme (les glandes surrénales) est de veiller à l’équilibre du sucre dans notre corps (glucose sanguin) et participe au métabolisme des graisses et des protéines. En cas d’un danger notre réflexe est de fuir ici cette hormone permet à notre organisme de transformer les réserves de graisse en sucre et dirige cette énergie dans les muscles de nos jambes pour nous sauver. Elle joue aussi un rôle d’anti-inflammatoire et participe à la régulation de notre sommeil. Ex : elle nous sort de notre sommeil paradoxal. La sécrétion de cortisol suit un rythme fixe : elle est maximale entre 6 h et 8 h du matin, puis décroît jusqu’au soir où elle est minimale.
Le saviez-vous ? 5 minutes de colère = 5 heures à votre corps pour récupérer !
Parce que notre corps est une merveilleuse machine réglée comme du papier à musique quand tout fonctionne bien… en cas de colère, notre organisme se mobilise et va tenter d’éliminer le plus rapidement possible cet excès de cortisol. Pour ce faire il va concentrer toutes nos ressources immunitaires. Nous sommes donc fragilisés que ce soit sur le plan physique – nous sommes plus réceptifs aux infections, virus, microbes – mais aussi sur le plan psychique, en effet notre cerveau est atteint car ce shoot de cortisol détruit les cellules de l’hippocampe. Durant 5 h nous sommes littéralement à fleur de peau. Ce qui explique que même après l’orage passé il suffit d’une petite contrariété pour que le tonnerre gronde à nouveau…
Voici quelques pistes…
Pour calmer ma colère :
• Prendre du RESCUE Original ou CHERRY PLUM 😉
• Je respire, tout simplement… Je peux utiliser la cohérence cardiaque.
• Je vais boire un verre d’eau et me rafraîchir.
• Je m’isole, je prends du recule et relativise la situation.
• Je peux verbaliser ou écrire ce qui me met en colère.
• Je me rappelle un moment plaisant ou je peux regarder une photo (Notre cerveau ne distingue pas le réel de l’imaginaire). Cela va sécréter des hormones du bonheur…
• J’écoute de la musique douce.
• Je sors prendre un bol d’air, je vais marcher, faire du sport…
Le mieux reste pour autant la prévention pour ne pas en arriver à la colère qui peut parfois nous amener à faire des choses irréparables.
• Il est utile de soigner son stress, que ce soit avec des méthodes naturelles ou des médicaments si nécessaire ou encore une psychothérapie, etc…
• Votre sommeil doit être suffisant et récupérateur.
• Connaître ses limites… Ne pas s’embarquer dans des situations qui nous mettent en danger.
• Vivre pleinement le moment présent.
• Le soir, faites vos 3 kifs de la journée ; La pratique de la gratitude est incompatible avec des émotions négatives et peut, de ce fait, atténuer ou décourager des sentiments non constructifs comme la colère.
Je vous expose ici cinq propositions de Fleurs, sachant bien évidemment que chaque personne est unique et vit des émotions différentes. Il est donc impératif d’accompagner chacun de manière individuelle. N’hésitez pas à recourir aux conseils d’une personne spécialisée.
Ps: le mélange personnalisé peut contenir sept fleurs maximum.
La première question à se poser ; Pourquoi et contre qui (moi, les autres, la situation) suis-je en colère ? J’identifie mon émotion. Est-elle primaire ou secondaire (c’est à dire la colère surgit-elle après une première émotion ?) Quel est mon besoin derrière cette émotion ?
Avec HOLLY je sais pardonner à l’autre mais surtout à moi-même. Je suis ouvert aux autres et je trouve la paix du cœur !
Avec VERVEIN je retrouve mon calme intérieur et j’apprends la modération, je sais donc écouter mes besoins de repos. Je n’ai plus l’envie de convaincre absolument et je fais preuve d’ouverture d’esprit !
Avec BEECH j’apprends à être plus tolérant et ouvert d’esprit… Je peux voir la beauté de ce qui m’entoure et je prends conscience que la différence de l’autre est un trésor !
Avec WILLOW je reconnais mes responsabilités, je peux exprimer ma joie de vivre sans amertume ni rancune !
Avec CHICORY je retrouve mon autonomie affective ! Je baigne dans l’amour inconditionnel et je laisse l’autonomie et la liberté aux être aimés.
Les Fleurs de Bach ne sont pas des médicaments mais des compléments alimentaires. Demander toujours l’avis de votre médecin.