Des textes et vidéos inspirants

J’aimerais te présenter des personnes qui m’ont profondément touché via ma chaine YouTube. J’espère qu’elles pourront t’apporter autant de réconfort qu’elles m’en ont apporté en les écoutant. C’est à toi de les partager!

Pense à t’abandonner pour recevoir mes nouvelles vidéos inspirantes🌟 :

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Des textes inspirants, des textes inspirants, des textes inspirants, des textes inspirants…. il y en a tellement

Retrouvez aussi mes citations

« ELLE »

Caroline Gauthier

Elle achetait des livres qui lui parlaient de spiritualité, d’unité, d’émotions positives, de lumière et d’amour inconditionnel.

Elle essayait de toutes ses forces d’être parfaite, et de l’atteindre ce ciel que ces récits décrivaient !

Elle essayait de gommer ses ombres, pour atteindre cette lumière.

Elle essayait d’être joyeuse alors qu’elle était souvent triste.

Elle essayait d’être linéaire alors que tout en elle n’était que chaos et tsunami.

Elle essayait d’être calme alors qu’elle sentait la tempête.

Elle tentait de répondre à ce que ces sages écrivaient.

Mais, plus elle lisait, plus elle essayait ; et plus elle échouait.

Elle restait immuablement humaine et duale, avec ses émotions paradoxales.

Elle était l’inverse de tout ce qui était écrit.

Et s’écroulait donc accablée et accroupie.

Pourquoi donc n’était-elle pas parfaite comme tous ces gens qui savaient, qui étaient des êtres illuminés et éveillés ?!

Épuisée, elle alla se coucher et se mit à rêver.

En songe, elle vit une grande salle : d’un côté des hommes cravatés et même certains sages ; de l’autre des musiciens, chanteurs et poètes délurés dans un vaste bordel coloré.

Les cravatés ne pouvant tolérer une telle pagaille partirent sur le champ !

Et il ne restait dans cette salle que tous ces gens étonnants !

Surprise au réveil elle comprit.

Elle mit de côté tous ses livres, et décida de vivre !

Elle accepta alors toute son humanité, ses sautes d’humeur et son cœur parfois fermé.

Elle accepta toutes ses parts et sa dualité !

Et grâce à cela, elle trouva enfin son unité.

Son cœur s’ouvrit alors en corolle, car elle ne jouait plus aucun rôle.

Pour une fois elle s’aimait, même si rien n’était parfait.

Elle aimait même tout ce qu’elle avait tant cherché à masquer toutes ces années.

Elle arrêta donc de se faire violence, et entra dans sa propre danse.

Elle n’écouta plus les savants, mais son élan vibrant.

Elle devint une femme sauvage capable parfois d’être en rage.

Elle pouvait pleurer, car elle en connaissait la beauté.

Elle accepta sa nature de femme cyclique, et devint magnifique.

Elle comprit que tout ce qui vivait en elle était divin, et la lumière vint enfin !

Elle ne cherchait plus la perfection linéaire car elle sentit qu’elle était comme le mouvement de la Terre.

Elle dansait, chantait et riait maintenant de sa nature paradoxale et cyclique.

Et tout en elle était apaisé car il n’y avait plus besoin de chercher.

Juste sentir la brise des étoiles sur sa peau et écouter le cantique des oiseaux.

Elle était maintenant l’océan qui voyait ses vagues.

Elle était la conscience qui vivait ses émotions.

Elle était le divin qui vivait dans son corps humain.

Elle était l’espace infini qui vivait le temps fini.

Elle était le calme qui regardait ses tempêtes.

Elle était l’unité qui vivait sa dualité.

Tout en elle s’était réuni.

Et elle vivait sa vie

Le jour où je me suis aimé pour de vrai

Charlie Chaplin

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

j’ai compris qu’en toutes circonstances,

j’étais à la bonne place, au bon moment. Et, alors, j’ai pu me relaxer. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle ESTIME DE SOI.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle, n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle AUTHENTICITÉ.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle MATURITÉ.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle RESPECT.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle AMOUR PROPRE.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans, j’ai abandonné les mégaprojets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle SIMPLICITÉ.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé. Aujourd’hui, j’ai découvert l’ HUMILITÉ.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe. Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle PLÉNITUDE.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir , mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient un allié très précieux.

Je ne suis pas un sauveur, je suis un phare!

Francis M.

Je ne suis pas un sauveur, je suis un phare! Si je me sers de mon empathie, de mon écoute, je vous fais sentir important et je vous partage une vision de la vie qui selon moi pourrait vous aider, ce n’est pas pour obtenir votre amour et je ne possède pas la vérité absolue. Vous êtes libre d’utiliser ma lumière comme bon vous semble.

Je sais très bien que les rayons de lumière d’un phare ne reviennent jamais vers nous et qu’elle ne traverse pas toujours les nuages. Quand je vous parle de bonheur, j’aimerais bien vous voir heureux, mais je ne le fais pas pour vous, je le fais pour moi. Je sais que nous recevons ce que nous donnons et c’est souvent à moi même que je parle. Je suis mon propre phare et je vous donne autant à vous qu’à moi puisque je sais que nous devenons nos propres mots. J’ai compris que ma lumière reflétera sur vous comme sur un miroir pour que je puisse éclairer mon propre chemin.

La lumière des phares attire ceux qui cherchent leurs chemins. Si vous êtes attiré vers ma lumière, c’est que vous avez besoin d’être éclairé pour retrouver votre chemin. Vous ignorez encore pourquoi, et je l’ignore aussi. Seuls l’avenir et nos futures leçons de vie pourront, peut-être, répondre à cette question.

Le besoin que vous avez de voir ma lumière est plus grand que nous, mais je sais qu’elle a le pouvoir de vous aveugler et de vous déstabiliser si elle éclaire vos côtés les plus sombres de votre âme. Je comprendrais si vous décidiez ne plus la regarder à cause de son intensité. Je comprendrais si vous ne reveniez jamais vers elle. Elle finira par vous éclairer à nouveau puisqu’elle est en partie le reflet de votre propre lumière que vous ne voulez pas voir pour l’instant.

Comme la lumière d’un phare, je tourne dans tous les sens et elle n’éclaire pas dans une seule direction. Vous ne pourrez jamais l’avoir pour vous seulement. Je me sens libre de partager ma lumière avec qui veut la voir et de ne pas éclairer une vie si cela devient trop éprouvant pour moi. Je ne veux pas perdre l’intensité et l’énergie de ma propre lumière. Ce n’est pas ma responsabilité de vous sauver, c’est la vôtre!

Je ne veux pas être un phare dans le but d’avoir toute l’attention sur moi. Je suis un phare pour vous aider à devenir votre propre phare et qu’à votre tour vous propagiez de la lumière autour de vous, et peut-être, vous m’éclairerez à votre tour. Rendu là, peut-être que nos faisceaux se croiseront et que l’intensité de nos rayons lumineux sera amplifiée pour éclairer encore plus de personnes eu quête de lumière..

Est-ce une utopie de croire qu’un jour nous deviendrons tous des phares et qu’ensemble nous éclairerons l’humanité vers des jours meilleurs ?

Les symptômes de la paix intérieure!

Dr Christian Tal Schaller

Des attaques répétées de sourire,

de cette sorte de sourire qui vient du coeur et passe à travers les yeux.

Une tendance croissante à laisser les choses se produire

plutôt qu’à essayer de les forcer à se produire.

Une capacité de plus en plus grande à aimer les autres

aussi bien que soi-même et une envie d’aimer de plus en plus forte.

Si vous présentez un ou plusieurs des symptômes mentionnés ci-dessus,

sachez que votre état est probablement irréversible.

Voici quelques symptômes de la paix intérieure:

Tendance à penser et à agir spontanément,

guidé par son intuition personnelle

plutôt que conditionné par les expériences et les peurs du passé.

Une grande capacité à apprécier chaque moment.

Un manque total d’intérêt pour juger les autres.

Un manque total d’intérêt pour se juger soi-même.

Un manque total d’intérêt pour interpréter les actions des autres.

Un manque total d’intérêt pour tout ce qui est conflictuel.

Une perte totale de la capacité de se faire du souci.

Des épisodes fréquents et intenses d’appréciation de la vie

en général et de soi-même en particulier.

Des sentiments très agréables d’unité avec les autres et avec la nature.

Lettre à mon corps

Jacques Salomé

Bonjour mon corps,

C’est à toi que je veux dire aujourd’hui combien je te remercie de m’avoir accompagné si longtemps sur les chemins de ma vie.

Je ne t’ai pas accordé l’intérêt, l’affection ou plus simplement le respect que tu mérites.

Souvent, je t’ai même maltraité, matraqué de reproches violents, ignoré par des regards

indifférents, rejeté avec des silences pleins de doutes.

Tu es le compagnon dont j’ai le plus abusé, que j’ai le plus trahi. Et aujourd’hui, au mi-temps de ma vie, un peu ému, je te redécouvre avec tes cicatrices secrètes, avec tes lassitudes, avec tes émerveillements et tes possibilités.

Je me surprends, surprends à t’aimer, mon corps, avec des envies de te câliner, de te choyer ou te donner du bon. J’ai envie de te faire des cadeaux uniques, de dessiner des fleurs et des rivières sur ta peau, de t’offrir du Mozart, de te donner les rayons du soleil et de t’introduire aux rêves des étoiles. Tout cela à la fois dans l’abondance et le plaisir.

Mon corps, je te suis fidèle.

Oh, non pas malgré moi, mais dans l’acceptation profonde de ton amour.

Oui, j’ai découvert que tu m’aimais, mon corps.

Que tu prenais soins de moi, que tu respectais ma présence.

Combien de violences as-tu affrontées pour me laisser naître, pour me laisser être, pour me laisser grandir avec toi ! Combien d’accidents as-tu traversés pour me sauver la vie !

Mon corps, maintenant que je t’ai rencontré, je ne te lâcherai plus.

Nous irons jusqu’au bout de notre vie commune….

Et quoi qu’il arrive, nous vieillirons ensemble.

Osez être heureux

Jacques Salomé

Oser être heureux
c’est accepter de l’être tout de suite.
Oui ! sans conditions, à l’aube de chaque instant, en étant capable d’accueillir simplement l’inouï du présent.
Être heureux c’est savoir entrer dans le fragile et l’éphémère de l’événement, de s’accorder avec lui dans le meilleur de ce qu’il recèle.
Etre heureux c’est être à la fois le réceptacle et le don dans l’immédiateté d’un regard, l’intensité d’une intention, la liberté d’un geste.
La clef du bien-être ne doit pas être confondue avec la recherche du bonheur,
elle est dans l’acceptation inconditionnelle
du meilleur de soi dans la rencontre
avec le meilleur de l’autre.
Quand je sais dire oui ou non,
sans me blesser ou me culpabiliser.
Quand je sais entendre et recevoir le oui ou le non de l’autre comme étant bien le sien.
Quand je sais sans réticence accepter mes possibles et me différencier de ceux de l’autre.
Quand je sais me respecter et me définir
face aux valeurs et croyances parfois
si éloignées des miennes.
Un bonheur se reçoit et s’amplifie 
dans l’imprévu d’une rencontre, dans le rire d’un partage, dans l’étonnement d’un abandon.
Quand je cherche à l’emprisonner
dans la répétition ou l’exigence,
il se dérobe et se perd à jamais.

Vieillir en beauté

Ghyslaine Delisle

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son coeur,

Sans remord, sans regret, sans regarder l’heure ; Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur ;

Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps ;

Le garder sain en dedans, beau en dehors.

Ne jamais abdiquer devant un effort.

L’âge n’a rien à voir avec la mort.

Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce

À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,

Qui ne croient plus que la vie peut être douce

Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.

Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement.

Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan.

Être fier d’avoir les cheveux blancs,

Car, pour être heureux, on a encore le temps.

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour,

Savoir donner sans rien attendre en retour ;

Car, où que l’on soit, à l’aube du jour,

Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir ;

Être content de soi en se couchant le soir.

Et lorsque viendra le point de non-recevoir,

Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir.

Oser être heureux c’est accepter de l’être tout de suite. Oui ! sans conditions, à l’aube de chaque instant, en étant capable d’accueillir simplement l’inouï du présent. Être heureux c’est savoir entrer dans le fragile et l’éphémère de l’événement, de s’accorder avec lui dans le meilleur de ce qu’il recèle. Etre heureux c’est être à la fois le réceptacle et le don dans l’immédiateté d’un regard, l’intensité d’une intention, la liberté d’un geste.

La clef du bien-être ne doit pas être confondue avec la recherche du bonheur,elle est dans l’acceptation inconditionnelle du meilleur de soi dans la rencontre avec le meilleur de l’autre Quand je sais dire oui ou non, sans me blesser ou me culpabiliser. Quand je sais entendre et recevoir le oui ou le non de l’autre comme étant bien le sien. Quand je sais sans réticence accepter mes possibles et me différencier de ceux de l’autre.

Quand je sais me respecter et me définir face aux valeurs et croyances parfois si éloignées des miennes. Un bonheur se reçoit et s’amplifie dans l’imprévu d’une rencontre, dans le rire d’un partage, dans l’étonnement d’un abandon. Quand je cherche à l’emprisonner dans la répétition ou l’exigence, il se dérobe et se perd à jamais.

Celui ou celle qui veut atteindre la paix doit pratiquer la droiture, l’humilité et être capable d’employer des mots doux et affectueux. Il ou elle sait vivre dans la simplicité et le bonheur, les sens apaisés, sans être avide ni se laisser entraîner par les émotions de la majorité. Qu’il ou elle ne fasse rien qui soit désapprouvé par les sages. Et voici ce qu’il ou elle contemple :

« Que tous les êtres soient en sûreté et heureux, et que leur coeur soit rempli de joie.

« Que tous les êtres vivants soient en sécurité et en paix, les êtres frêles ou forts, grands ou petits, visibles ou invisibles, proches ou lointains, déjà nés ou encore à naître. Que tous demeurent dans la parfaite tranquillité.

« Que nul ne fasse de mal à autrui. Que nul ne mette la vie d’autrui en danger. Que nul, par colère ou malveillance, ne souhaite de mal à autrui.

De même qu’une mère aime et protège son unique enfant au risque de sa propre vie, cultivons l’Amour Infini et offrons-le à tous les êtres vivants dans le cosmos entier. Laissons notre Amour Infini se répandre dans tout l’univers, au-dessus, en-dessous, et dans chaque direction. Notre amour n’aura aucun obstacle, notre coeur sera libéré de toute haine et animosité. Debout ou assis, allongé ou en marchant, tant que nous sommes éveillés, nous devons maintenir cette pleine conscience de l’amour en notre coeur. Ceci est la plus noble façon de vivre.

Libres de toute idée fausse, de toute avidité et des désirs des sens, vivant dans la beauté et réalisant la Compréhension Parfaite, ceux qui pratiquent l’Amour Infini transcenderont certainement Naissance et Mort.

N'abandonne surtout pas !

Anonyme

Lorsque dans la vie rien ne va plus, que les problèmes tourmentent ton esprit et que l’argent te cause tant de soucis… Repose-toi s’il le faut, mais n’abandonne surtout pas.

Lorsque trop d’erreurs ont été commises, que tout ton univers menace de s’écrouler et que, fatigué, tu sens la confiance t’abandonner… Repose-toi s’il le faut, mais n’abandonne surtout pas.

Tu sais, la vie est parfois étrange, avec son lot de surprises et d’imprévus, et il ne nous est pas donné de savoir à l’avance combien d’étapes nous devrons franchir, ni combien d’obstacles nous devront surmonter avant d’atteindre le bonheur et la réussite.

Combien de gens ont malheureusement cessé de lutter alors qu’il n’aurait peut-être fallu qu’un petit pas de plus pour transformer un échec en réussite ?

Et, pourtant, un pas à la fois n’est jamais trop difficile.

Tu dois donc avoir le courage et la ténacité nécessaire pour faire ce petit pas de plus,

en affirmant que la vie est une grande et puissante amie qui se tient toujours à tes côtés, prête à te porter secours.

Tu verras alors que cette attitude appelleras,

du plus profond de toi-même, des forces de vie que tu ne soupçonnais même pas et qui t’aideront à réaliser ce que tu entreprendras.

Mais surtout et avant tout, rappelle-toi bien:

Quand dans ta vie, des moments difficiles viendront…

Repose-toi s’il le faut, mais n’abandonne surtout pas.

Tâchez d'être heureux

Max Ehrmann

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.

Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes. Dites doucement et clairement votre vérité, et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit.

Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.

Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle ; c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.

Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d’héroïsme.

Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.

Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait.

Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception d’elle ou de lui, et quelles que soient vos peines et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Soyez positif et attentif aux autres.

Tâchez d’être heureux.

Ce qu'écouter veut dire...

André Gromolard

Écouter est, peut-être, le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un.

C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps :

tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là,

tu vas m’enrichir car tu es ce que je ne suis pas…

Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même,

c’est d’être écoutée par une autre !

Écouter, c’est commencer par se taire…

Avez-vous remarqué combien les « dialogues » sont remplis d’expressions de ce genre :

« C’est comme moi quand. . . », ou bien « ça me rappelle ce qui m’est arrivé. . . ».

Bien souvent, ce que l’autre dit n’est qu’une occasion de parler de soi.

Écouter, c’est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur,

son monologue portatif, pour se laisser habiter par l’autre.

C’est accepter que l’autre entre en nous-même comme il entrerait dans notre maison

et s’y installerait un instant, en prenant ses aises.

Écouter, c’est vraiment laisser tomber ce qui nous occupe

pour donner tout son temps à l’autre.

C’est comme une promenade avec un ami :

marcher à son pas, proche mais sans gêner, se laisser conduire par lui,

s’arrêter avec lui, repartir, pour rien, pour lui.

Écouter, c’est ne pas chercher à répondre à l’autre,

sachant qu’il a en lui-même les réponses à ses propres questions.

C’est refuser de penser à la place de l’autre,

de lui donner des conseils et même de vouloir le comprendre.

Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour lui dire ce qu’il doit être. C’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l’autre le temps et l’espace de trouver la voie qui est la sienne.

Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela,

c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques.

Être attentif à quelqu’un qui souffre,

ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance,

c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s’en libérer.

Apprendre à écouter quelqu’un,

c’est l’exercice le plus utile que nous puissions faire

pour nous libérer de nos propres détresses…

Écouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a, peut-être, encore jamais donné :

de l’attention, du temps, une présence affectueuse.

C’est en apprenant à écouter les autres

que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes,

notre corps et toutes nos émotions,

c’est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie,

c’est devenir poète, c’est-à-dire sentir le cœur et voir l’âme des choses.

À celui qui sait écouter, est donné de ne plus vivre à la surface :

il communie à la vibration intérieure de tout vivant,

il commence à découvrir l’infini qui vit à la fois la richesse et l’originalité de l’autre.

C’est alors qu’il entrevoit combien la rencontre est source d’être et non pas d’avoir.

Tu seras un homme, mon fils

Rudyard Kipling

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie

Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,

Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties

Sans un geste et sans un soupir

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,

Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,

Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,

Pourtant lutter et te défendre

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles

Travesties par des gueux pour exciter des sots,

Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles

Sans mentir toi-même d’un mot

Si tu peux rester digne en étant populaire,

Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,

Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,

Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi

Si tu sais méditer, observer et connaître,

Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,

Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,

Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,

Si tu peux être brave et jamais imprudent,

Si tu sais être bon, si tu sais être sage,

Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite

Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,

Si tu peux conserver ton courage et ta tête

Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire

Seront à tous jamais tes esclaves soumis,

Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire

Tu seras un homme, mon fils.

La femme qui s'est guérie

Teocalli Maison de Guérison

La femme qui s’est guérie sait qu’aider d’autres femmes à guérir est la meilleure façon d’éveiller les consciences. Elle sait qu’honorer sa Lignée et celle de ses soeurs, c’est attirer le Bonheur et la Joie dans sa vie. Elle sait qu’il n’y a pas de guérison absolue, par conséquent, ne néglige ni son corps, ni ses émotions et encore moins ses pensées. Elle partage toute sa Sagesse sans s’attendre à ce que d’autres femmes ou personnes fassent la même chose, car elle sait qu’elle sera toujours récompensée de mille et une façons de réveiller les consciences. Elle n’a plus besoin de juger ou de se sentir jugée, elle a aussi arrêté de se blâmer ou de blâmer d’autres, elle voit simplement dans chaque échec une opportunité de croissance. Elle sait que sa meilleure Médecine est l’Amour Inconditionnel envers tous les êtres avec qui elle partage son existence ici, sur cette planète Terre.

Elle sait que son corps est composé des mêmes éléments que la Nature, c’est pour cela qu’elle essaie de ne pas la blesser et enseigne à ses enfants à la respecter. Elle sait que son utérus n’est pas un lieu qui abrite la douleur, elle sait que c’est un endroit où la vie se fait et que c’est là qu’elle garde son Pouvoir de Création et de Manifestation. Elle sait que bénir son Chemin et celui de ses sœurs permet d’attirer dans sa vie la pleine Abondance. Elle ne doute jamais de ses décisions et ne regarde plus jamais en arrière, parce qu’elle sait que la seule chose qui compte, c’est le Maintenant. Elle sait que pour avancer, elle a dû se pardonner et qu’avoir pardonné absolument tout signifie élever sa propre Spiritualité. Elle sait que pratiquer des rituels de douceur dans sa vie quotidienne crée de la Beauté et de l’harmonie autour d’elle. La femme qui a guéri sait que l’homme n’est pas son adversaire, ni son propriétaire, elle sait que c’est son compagnon et son complice.

Bonjour mon corps

Jacques Salomé

C’est à toi que je veux dire aujourd’hui combien je te remercie de m’avoir accompagné si longtemps sur les chemins de ma vie.

Je ne t’ai pas accordé l’intérêt, l’affection ou plus simplement le respect que tu mérites.

Souvent, je t’ai même maltraité, matraqué de reproches violents, ignoré par des regards

indifférents, rejeté avec des silences pleins de doutes.

Tu es le compagnon dont j’ai le plus abusé, que j’ai le plus trahi. Et aujourd’hui, au mi-temps de ma vie, un peu ému, je te redécouvre avec tes cicatrices secrètes, avec tes lassitudes, avec tes émerveillements et tes possibilités.

Je me surprends, surprends à t’aimer, mon corps, avec des envies de te câliner, de te choyer ou te donner du bon. J’ai envie de te faire des cadeaux uniques, de dessiner des fleurs et des rivières sur ta peau, de t’offrir du Mozart, de te donner les rayons du soleil et de t’introduire aux rêves des étoiles. Tout cela à la fois dans l’abondance et le plaisir.

Mon corps, je te suis fidèle.

Oh, non pas malgré moi, mais dans l’acceptation profonde de ton amour.

Oui, j’ai découvert que tu m’aimais, mon corps.

Que tu prenais soins de moi, que tu respectais ma présence.

Combien de violences as-tu affrontées pour me laisser naître, pour me laisser être, pour me laisser grandir avec toi ! Combien d’accidents as-tu traversés pour me sauver la vie !

Mon corps, maintenant que je t’ai rencontré, je ne te lâcherai plus.

Nous irons jusqu’au bout de notre vie commune….

Et quoi qu’il arrive, nous vieillirons ensemble.

Ce que La Vie m’a appris

Jacques Salomé

Je devrais plutôt tenter de dire ce que les rencontres, les séparations, les découvertes, les éblouissements comme les désespérances m’ont appris dans le sens de me découvrir, de me construire, d’influencer le déroulement de mon existence.

J’ai ainsi appris que la vie n’est faite que de rencontres et de séparations et qu’il nous appartient de les vivre en acceptant de nous responsabiliser face à chacune.

J’ai appris encore qu’il y a toujours une part d’imprévisible dans le déroulement des jours et donc qu’il m’appartenait de savoir accueillir les cadeaux inouïs ou les blessures qui peuvent surgir dans l’immensité d’un jour.

J’ai appris bien sûr à vivre au présent, à entrer de plain-pied dans l’instant, à ne pas rester enfermé dans mon passé ou me laisser envahir par des projections sur un futur trop chimérique.

J’ai appris tardivement à remercier, chaque matin, la Vie d’être présente en moi et autour de moi, à l’honorer chaque fois que cela m’est possible, à la respecter en toute occasion, à la dynamiser avec mes ressources et mes limites.

J’ai appris difficilement à m’aimer, non d’un amour narcissique ou égocentrique (même si la tentation était grande) mais d’un amour de bienveillance, de respect et de tolérance.

J’ai appris avec beaucoup de tâtonnements à me respecter en osant dire non quand je suis confronté à des demandes qui ne correspondent pas à mes possibles ou à ma sensibilité.

J’ai appris avec enthousiasme que la beauté est partout, dans le vol d’un oiseau, comme dans le geste d’un enfant pour tenter de capter le vol d’un papillon ou encore dans le sourire d’un vieillard qui croise mon chemin.

J’ai appris patiemment que nul ne sait à l’avance la durée de vie d’un amour et que toute relation amoureuse est une relation à risques. Des risques que j’ai pris.

J’ai appris douloureusement que je n’avais pas assez pris de temps pour regarder mes enfants quand ils étaient enfants, que j’aurais dû savoir jouer et rire avec eux, plus souvent et surtout chaque fois qu’ ils me sollicitaient, que je n’avais pas su toujours les entendre et les accueillir dans leurs attentes profondes et surtout que j’avais trop souvent confondu mon amour pour eux avec quelques-unes de mes peurs tant je voulais le meilleur pour eux, tant je désirais les protéger des risques (que j’imaginais) de la vie.

J’ai appris avec beaucoup de surprise que le temps s’accélérait en vieillissant et qu’il était important non pas d’ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années.

J’ai appris malgré moi que je savais beaucoup de choses avec ma tête et peu de choses avec mon coeur.

J’ai appris que je pouvais oser demander si je prenais le risque de la réponse de l’autre aussi frustrante ou décevante qu’elle puisse être, que je pouvais recevoir sans me sentir obligé de rendre, que je pouvais donner sans envahir l’autre et refuser sans le blesser.

J’ai appris, sans même le vouloir, que j’avais des besoins et qu’il ne fallait pas les confondre avec des désirs.

J’ai appris avec soulagement que je pouvais désapprendre tout l’inutile dont je me suis encombré pendant des années.

J’ai appris joyeusement à planter des arbres, c’est le cadeau le plus vivant que je peux faire jusqu’à ma mort à cette planète merveilleuse qui a accueilli mes ancêtres et surtout mes géniteurs.

J’ai appris doucement à recevoir le silence et à méditer quelques minutes chaque jour pour laisser aux vibrations de l’univers la possibilité de me rejoindre et de m’apprivoiser encore un peu.

Oui, j’ai appris beaucoup dans ma vie et pourtant je cherche encore l’essentiel.