État émotionnel déséquilibré du Charme: Ma vie ressemble à un interminable « lundi matin ». Je manque d’énergie et de motivation, tout effort est un supplice. De l’extérieur cela s’apparente à de la paresse, de la fainéantise, mais cela est bien plus profond. Il faut y voir un « mal être »… Je suis continuellement fatigué, sans raison apparente. Je me sens déjà épuisé à l’idée de réfléchir à ce que je dois faire, sans avoir rien commencé. Ce surmenage de mon esprit, ne me permet pas de bénéficier d’un bon sommeil récupérateur. Je suis souvent plus exténué en me levant, que la veille en allant me coucher. Dès que j’ouvre mes yeux, je me demande comment je vais pouvoir faire face à ma journée, affronter mes problèmes, mon travail, mes études, mes tâches quotidiennes… Je sais ce que tout cela va me coûter en énergie, et je ne m’en sens pas la force de les réaliser, ni même l’envie, d’ailleurs. Ainsi tout ce que je dois entreprendre me semble tellement dur et difficile, voire insurmontable. Cette fatigue mentale semble déteindre sur mon physique, car j’ai la sensation d’avoir les épaules lourdes, de devoir subir le poids de la vie. D’ailleurs ma posture peut parler d’elle même. Je suis comme « anesthésié » émotionnellement, je reste passif. Cela m’empêche d’évoluer dans ma vie. Je n’arrive plus à avancer, à cause du manque d’intérêt que je porte aux choses que je fais au quotidien. Ce manque de sens me fait perdre, avec le temps, mon enthousiasme et ma joie de vivre. Une déprime permanente peut s’installer et si je n’en prends pas conscience et ne réagis pas, cela va entraîner une perte de confiance et d’estime personnelle.

J’ai souvent besoin de remontant pour démarrer, un thé, un café, une friandise… , pour me donner du courage, de la force pour commencer mon travail, une tache… Cela me pousse souvent à remettre beaucoup de choses au lendemain, et oui je souffre de procrastination ! J’y pense et puis j’oublie… Je fais le minimum syndical… en croyant conserver ma force vitale. Mais quand toutes les nombreuses obligations que j’ai mise de côté s’additionnent, et qu’arrive le moment où je n’ai plus d’autres choix que de les accomplir, je me retrouve au pied du mur ; je me sens dépassé, pris dans la précipitation et cela me procure un énorme stress.

A Savoir : A la différence de la fleur Hornbeam, Olive, elle, sera conseillée pour un épuisement réel. C’est à dire suite à un gros effort qu’il soit physique ou mental… Ex : à la suite d’une longue maladie, d’un accouchement, d’une compétition sportive, d’un examen scolaire, etc.

Retour de l’équilibre émotionnel apporté par le Charme: Le plus dur est de choisir de faire le premier pas… Je prends enfin conscience que suis rentré dans un cercle vicieux et qu’il est temps d’en sortir ! Je comprends que moins j’en fais et moins j’ai envie d’en faire, que mes devoirs quotidiens même s’ils sont répétitifs et ennuyeux, sont nécessaires et que c’est à moi à leurs donner du sens. Et que finalement je mettais plus de temps à y penser, plutôt qu’à les faire. En résistant à la routine et la monotonie, je me protège maintenant de cette lassitude que j’ai pu ressentir. Mon esprit retrouve sa vivacité et sa clairvoyance. Je trouve mon équilibre entre les tensions que me procurent mes tâches quotidiennes, mes divertissements et mon repos personnel nécessaire à ma récupération. Sans toujours attendre le dernier moment, je peux dorénavant faire des petites choses à mon rythme chaque jour, un petit peu, sachant très bien que je suis capable d’arriver à mes fins sans difficulté quand je prends du plaisir à ce que je fais. Mon énergie, ma force vitale retrouvée, la vie semble plus fluide, plus facile. Comme par « enchantement » je retrouve le goût de vivre, de la spontanéité, de l’action, de l’effort, du plaisir pour le travail bien fait. La vie vaut la peine d’être vécue, je m’ouvre des possibilités et je ne me limite plus. Je sais que certaines réalisations prennent du temps et donc, qu’elles ne m’apporteront pas un plaisir immédiat, mais à la longue, une satisfaction personnelle, bien que plus gratifiante et appréciable qu’une jouissance éphémère.

Note : La Fleur Hornbeam a donné de bons résultats pour soulager les douleurs de l’arthrose. Elle peut être utilisée dans le dysfonctionnement érectile si aucune cause pathologique y est associée. Il est aussi bon de savoir qu’on l’emploie avec profit pour les plantes qui végètent, dépérissent, manquent de force et de vivacité…

« Notre travail comportera donc à chaque instant un désir d’expérimenter des choses réelles, des aventures réelles et des actions qui valent la peine d’être entrepris. » Dr Edward Bach

Botanique : Arbre à croissance lente, qui peut vivre longtemps (jusqu’à 150 ans) et pouvant mesurer jusqu’à 20 m de haut environ. Il résiste à la chaleur autant qu’au froid. Il vit jusqu’à 1000 m d’altitude. Il porte un feuillage dense, vert clair. Les feuilles vertes, ovales dentées sont caduques, et d’une dizaine de centimètres de long. Le dessus de la feuille est gaufré. Les nervures sont très marquées. Les feuilles flétrissent, ne se détachent pas et deviennent d’un jaune doré en automne. Le système racinaire du charme est peu profond, ce qui le rend sensible au vent et à la sécheresse. Le tronc du jeune arbre est lisse et grisâtre. Avec le temps son écorce se marque de bandes plus foncées sur fond gris clair, comme cannelées. Cela peut nous faire penser à des muscles se dessinant, en longueur et légèrement sinueux. Le bois de cet arbre est dur, résistant, très lourd aussi et pratiquement inusable. Il est employé dans la tournerie, le chauffage et l’ébénisterie. Les fleurs naissent avec les feuilles. Elles sont regroupées en inflorescence, en forme de chatons pendants.

Le saviez-vous ? Les feuilles du hêtre et charme se ressemblent. Une phrase ancienne permet de pouvoir les différencier pour savoir quel arbre en est le propriétaire : « Le charme d’Adam, c’est d’être à poil », que l’on peut traduire par : le charme a des feuilles dentées alors que le hêtre a des feuilles poilues !

Anecdote : le charme était très en vogue au XIXe siècle, ce qui en fait un sujet fréquemment choisi par les auteurs romantiques. Il était une fois un arbre au charme envoûtant, à tel point qu’au fil du temps, à force de s’asseoir, de s’allonger ou de rêver au pied de son tronc, on a fini par dire que l’on était « sous le charme ».

Symptômes émotionnels: Démotivation – Automatisme – Ennui – Lassitude – Procrastination – Affaiblissement – Fatigue psychique et/ou physique – Épuisement mental – Vide mental – Surmenage intellectuel et/ou physique – Incertitude -Perte d’estime de soi et de confiance en soi – Négativité – Pessimisme – Fatalisme – Tergiversation – Stress – Inquiétude – Paresse – Fainéantise – Apathie – Léthargie – Négligence – Laxisme – Prosaïsme – Indifférence – Dédaigneux.

(NB : les symptômes émotionnels ne sont pas tous cités) site internet 

« Les affaires de la vie quotidienne leur semblent trop » Dr Edward Bach

Isabelle Guy

Prenez rendez-vous

Découvrez les Fleurs de Bach